7.11.04

Le cri de l'assujetti(e)

Je vous recommande la lecture du nouveau magazine "le Cri du contribuable" édité par Contribuables Associés et destiné à tous les Français : "nous sommes tous contribuables, et tous écrasés d'impôts, de taxes et de cotisations" .

Un tel magazine serait incomplet si on n'y parlait pas de la sinistre SS. C'est chose faite avec un article "Gabegie géante à la Sécu". On y rappelle que la "réforme" de Douste "ponctionne une fois de plus les assurés sociaux sans toucher au fonctionnement interne de la Sécu" . On y mentionne aussi quelques chiffres, les milliards de déficit et les milliards de dépenses, et le nombre d'agents de la Sécu (167 900). Tout cela est nécessaire. Je regrette cependant qu'on n'aille pas plus loin dans la critique de "l'institution", mais telle n'est pas la vocation du magazine qui se place dans un cadre consumériste, propre à attirer un maximum de personnes intéressées, sans a priori politique ou philosophique.

Il nous faudrait aussi un "Cri de l'assujetti(e)". Plutôt que de regarder son avis d'imposition, l'assujetti devrait aussi regarder sa feuille de paye pour constater qu'on lui vole chaque année deux mois de salaire pour les jeter dans un trou sans fond.

4 commentaires:

Laure Allibert a dit...

Merci axlman !

Quand je refais le calcul CSG + CRDS + cotisations assurance maladie (part salariale + patronale), j'arrive à 27% de mon salaire net, c'est à dire un peu plus de trois mois (sur 12 ou 13 mois que compte l'année). Avec ça, on peut se payer une bonne assurance privée, et de reste.

Laure Allibert a dit...

Pour votre DRH, il n'y a pas 36 solutions : il faut faire intervenir un avocat. C'est ce que je suis en train de faire.

Laure Allibert a dit...
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blogue.
georges lane a dit...

Chère Laure

Vous écrivez
"Quand je refais le calcul CSG + CRDS + cotisations assurance maladie (part salariale + patronale), j'arrive à 27% de mon salaire net, c'est à dire un peu plus de trois mois (sur 12 ou 13 mois que compte l'année). Avec ça, on peut se payer une bonne assurance privée."

Une des perversions de la SS obligatoire est d'arriver à "diviser pour régner" - ce que les gauchistes appel(ai)ent l'art du salami -. Il ne faudrait pas que vous sépariez d'emblée l'assurance maladie et la retraite comme vous le faites car elles ont un dénominateur commun économique essentiel.
Leur dénominateur commun est le "capital humain" de chaque personne - de vous, de moi -, capital que chacune devrait pouvoir gérer de la façon qui lui semblerait la meilleure compte tenu des informations qu'elle pourrait recevoir d'ici ou de là.
La maladie endommage votre capital humain plus ou moins longtemps, et par conséquent sa rentabilité, et vous fait supporter des dépenses pour le remettre à niveau. La retraite - en tant qu'incapacité physique de "bien travailler" - intervient à partir d'un âge où il est admis que votre capital humain est moins productif et que sa productivité va de plus en plus diminuer.
La maladie a un effet en général momentanée - jusqu'à un certain âge -, l'"âge" un effet permanent.
Les assureurs dignes de ce nom sont sensibles à ce dénominateur et vous proposeront ou devraient vous proposer des contrats d'assurance de bonne gestion de votre capital humain. Cela résulte simplement des progrès des sciences économiques et financières depuis une trentaine d'années, complétés par les progrès des sciences physiques en particulier en matière de techniques d'information et de communication.
L'organisation de la SS qui fonctionnent sur la base des principes communistes de 1945 est bien évidemment à des années lumière de la gestion du capital humain. Elle ignore ce que cela peut être. L'assurance du capital humain est à l'âge d'Internet où nous vivons ce que l'organisation de la SS est à l'âge du garde champêtre que nous n'avons pas connu, mais qui a eu une longue histoire.

En d'autres termes, chère Laure, ne tombez pas dans le piège du salami - "sale ami" - et ajoutez à votre calcul le chiffre des cotisations "vieillesse" que la SS vous oblige à verser. Et envisagez à la lumière du chiffre que vous obtenez, la gestion de votre capital humain, voire plus généralement, celle du patrimoine que vous avez en propriété ou en responsabilité, que vous pourriez avoir. Ensuite, seulement, distinguez "retraite" et "assurance maladie" si cela est nécessaire, par exemple, selon les produits d'assurance qui vous seront proposés.

Internetttement vôtre